Auracan » chroniques » Omula et Rema - Tome 1 : La fin d'un monde
Omula et Rema - Tome 1 : La fin d'un monde, par Yves Sente, Jorge Miguel (Rue de Sèvres)

Omula et Rema

Tome 1 : La fin d'un monde

Scénario : Yves Sente
Dessins : Jorge Miguel
Couleurs : Delf

Rue de Sèvres

Quand le péplum tutoie la science-fiction

Imaginons une planète en surpopulation pour laquelle la seule échappatoire réside dans la recherche d’une exoplanète apte à recevoir une partie de la population. C’est dans cette aventure que la jeune Omula embarque avec ses parents. Seulement, eu égard à la durée du voyage, chaque membre d’équipage dispose de deux clones susceptibles de pouvoir servir de pièces de rechange s’il advenait qu’un organe de leur corps ait besoin d’être remplacé. Concomitamment, notre bonne vieille terre s’avère être le théâtre d’un complot politique au sein de la Rome antique.

Mais quel rapport peut-il bien avoir entre les deux planètes, avec des civilisations aux antipodes ?

Des événements dramatiques ne vont pas tarder à modifier le voyage spatial qui vont précipiter Omula et Rema, un de ses substituts, dans une histoire des plus incroyables.

Quel scénario original pour le récit que nous a concocté le talentueux scénariste Yves Sente, qui verra son dénouement dans un prochain album ménageant ainsi le suspense. Habitué à des séries plutôt classiques telles que XIII, Thorgal ou encore Blake et Mortimer, Yves Sente réunit ici deux univers qu’il affectionne et ce, pour le plus grand plaisir du lecteur. Aventure avec un grand A au travers de l’univers, retour sur une civilisation antique où tous les coups sont permis, tous ces éléments concourent à tenir en haleine le lecteur et lui impose de patienter pour en voir la fin.

Le dessin hyperréaliste de Jorge Miguel, mis en couleur par Delf, colle parfaitement au récit, alternant les couleurs chatoyantes de la cité antique en contraste avec celles plutôt sombres de l’espace.

Enfin, le titre Omula et Rema s’approche tellement de Romulus et Remus que l’on ne peut s’empêcher de penser que ce n’est guère fortuit. Le deuxième opus nous en apportera peut-être la réponse.

À découvrir instamment.

Partager sur FacebookPartager
Bernard Launois

Du même scénariste :

Cinq branches de coton noir, par Yves Sente, Steve CuzorThorgal - T34: Kah-Aniel, par Yves Sente, Grzegorz Rosinski

Aussi sur le site :

22/05/2023