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Double anniversaire pour Donald Duck

© Disney-Glénat

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Né sous le crayon de Dick Lundy pour le dessin animé Une poule avisée, Donald fête ce 8 juin  ses 80 ans. S'il continue à apparaître dans plusieurs dessins animés Disney, il va se faire connaître dans d'autres médias, dont la bande dessinée. Aujourd'hui, Donald Duck et sa famille sont plus connus en livre qu'en animation. On doit ce fait essentiellement à deux créateurs : Carl Barks et Don Rosa.

Le premier démissionne des Studios Disney avant de se faire embaucher par Western Publishing en 1943. S'il ne travaillera que sur Donald Duck, il fera le scénario et le dessin. On luit doit plusieurs créations qui vont élargir la famille de Donald Duck : Oncle Picsou, Gontran Bonheur, Géo Trouvetout, les Rapetout... Carl Barks ira jusqu'à imaginer l'arbre généalogique de la "Duck family". S'il arrête officiellement en 1966, il obtiendra de l'entreprise Disney de continuer à créer autour de Donald Duck. Ce n'est que 20 ans plus tard, en 1987, que Don Rosa dessine la première histoire de Donald Duck. Édité par Gladstone Editions, il se séparera d'eux peu après, quand Disney refusera de rendre les originaux à l'auteur. Peu après, l'éditeur danois Gutenberghus/Egmont lui offrit un poste comme auteur de comic-books.

© Disney-Glénat

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C'est grâce à ce travail que nous avons pu connaître l'art de Don Rosa. Véritable gardien du temple de la "Duck family", il est admiratif du travail de Don Rosa et est considéré comme son héritier. Sa signature, qu'il met dans la première vignette de ses histoires est toujours la même : "D.U.C.K" (Dedicated to Unca Carl from Keno). C'est avec La Jeunesse de Picsou qu'il fait son histoire la plus connue. Reconnu internationalement, son oeuvre est diffusée intégralement depuis deux ans en partenariat avec Glénat, Hachette et Disney.

Un autre anniversaire est à fêter, puisque le 9 juin 1969 naissait Fantomiald. C'est en Italie que cette idée germa dans la tête de Guido Martina. Détournant le personnage de Donald, il en fit un "héros" rusé, dont le côté noir apparaît. Ainsi, il peut se venger de son oncle, de Gontran ou des pitreries de ses neveux. Pour cela, il s'inspire de l'oeuvre des soeurs Angela et Luciana Giussani, créatrice de Diabolik. Si, en Italie, le personnage prend le nom de Paperinik, en France, les traducteurs s'inspirèrent d'un autre héros : Fantomas - qui avait lui-même inspiré Diabolik.

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Hervé Beilvaire
10/06/2014 - source : auracan.com